Demain on démarre...

Publié le par nalouda

nalouda-8-8169.JPG

nalouda-8-8173.JPG

Louise s’en est allée rejoindre les conteurs et conteuses de rêves. Il me semble qu’Anne-Laure l’a suivie. Je suis allongé. J’incline légèrement la tête vers la fenêtre haute du vigoureux et je regarde… En ombres chinoises la cime des arbres qui nous protègent se met à danser au rythme d’un souffle que l’on devine fougueux. Au-delà de cette farandole boisée, les étoiles se tiennent par le bout du cœur pour nous murmurer des mots éternels. La nuit me vole un sourire que je lui laisse avec plaisir, car dans ces crépuscules d’automne où chaque soir je m’abandonne, je me sens à la juste place… C’est Louise, l’enfant, l’être, comme souvent qui chante l’hymne sacrée du jour qui se lève. Elle se redresse, agrippe la barrière de dunes et nous appelle. Je suis seul, Anne-Laure est partie tôt ce matin pour vendanger. Je descends de la petite échelle et par le rideau à peine tiré, un arc en ciel de lumière se repose sur le visage de Louise. Instant de grâce aux lumières envolées… Jouer. Se serrer dans les bras. L’un contre l’autre. L’un avec l’autre. Les heures sont en route… Le silence… Le silence de ce lieu si calme, si beau, si vivant. Derrière, maintenant, il y a ce qui n’est plus. Maintenant, il y a ce vent qui soulève les branches impatientes de s’approcher du ciel. Il y a le soleil d’un été qui n’ose pas s’en aller. Il y a cette araignée qui se cache derrière des aiguilles de pins et que nous n’arrivons pas à voir. Il y a ces milliers de fourmis qui remuent la terre pour y bâtir une cathédrale, ces libellules qui s’agrippent de ci, de là, profitant de chaque rayon. Il y a ces écureuils amusés, amusant, se cherchant d’arbres en arbres sous nos regards attendris. Il y a tout ce vert qui irrigue les pensées les plus intimes. Il y a des papillons qui virevoltent sur les nuages d’invisibles contemplations. Ici, maintenant, il y a la vie.

L’inépuisable mystère auquel aucune réponse ne peut être donnée. A voir ainsi le soleil se lever, se coucher, imaginer la Terre tourner, à constater que les couleurs changent presque à chaque instant, je rends les armes d’une quelconque certitude pour me rendre à l’évidence que rien ne dure, ni cela, ni eux, ni nous, ni moi et je sens le cœur se remplir de gratitude…

nalouda-8-8134.JPG

nalouda-8-8135.JPG

nalouda-8-8137.JPG

nalouda-8-8141.jpg

nalouda-8-8142.jpg

nalouda-8-8146.JPG

nalouda-8-8158.JPG

nalouda-8-8181.JPG

nalouda-8-8182.JPG

nalouda-8-8202.jpg

nalouda-8-8185.JPG

nalouda-8-8205.JPG

nalouda-8-8206.JPG

nalouda-8-8211.JPG

nalouda-8-8213.JPG

nalouda-8-8191.jpg

nalouda-8-8233.JPG

nalouda-8-8234.JPG

nalouda-8-8235.jpg

nalouda-8-8236.jpg

nalouda-8-8237.jpg

nalouda-8-8238.jpg

nalouda-8-8240.jpg

nalouda-8-8246.JPG

nalouda-8-8253.JPG

nalouda-8-8254.JPG

nalouda-8-8255.JPG

nalouda-8-8258.JPG

nalouda-8-8263.JPG

nalouda-8-8266.JPG

nalouda-8-8277.JPG

nalouda-8-8278.JPG

nalouda-8-8279.JPG

nalouda-8-8280.JPG

nalouda-8-8282.JPG

nalouda-8-8291.jpg

nalouda-8-8295.JPG

nalouda-8-8296.JPG

nalouda-8-8299.JPG

nalouda-8-8300.JPG

nalouda-8-8301.JPG

nalouda-8-8302-copie-1.JPG

nalouda-8-8303-copie-1.JPG

 

nalouda-8-8304.jpg

nalouda-8-8307.jpg

nalouda-8-8308.jpg

nalouda-8-8310.JPG

nalouda-8-8312.JPG

nalouda-8-8316.jpg

nalouda-8-8320.jpg

nalouda-8-8322.JPG

nalouda-8-8324.JPG

nalouda-8-8345.JPG

nalouda-8-8337.JPG

nalouda-8-8339.JPG

nalouda-8-8341.JPG

nalouda-8-8353.JPG

nalouda-8-8355.JPG

nalouda-8-8361.JPG

nalouda-8-8370.JPG

nalouda-8-8379.jpg

nalouda-8-8381.JPG

nalouda-8-8382.JPG

nalouda-8-8390.JPG

nalouda-8-8397.JPG

nalouda-8-8405.JPG

nalouda-8-8399.JPG

nalouda-8-8398.JPG

nalouda-8-8401.JPG

nalouda-8-8402.JPG

Demain matin nous reprenons la route. La maison roulante reprend du service pour une petite semaine, direction le sud est pour des retrouvailles amicales. Une certaine euphorie nous gagne à l’idée de remonter à bord du vigoureux pour voir défiler de nouveaux paysages, de nouvelles rencontres. Rythmé par le travail de la terre pour pouvoir planter le blé avant le 15 novembre, nous partirons un peu, reviendrons, partirons, reviendrons… Juste avant d’entamer la route du retour alsacien pour le mois de décembre, afin de vivre auprès des êtres aimés des instants bien au chaud au milieu du froid de l’hiver. Après quoi nous reviendrons ici, dans ce pays d’accueil qu’est le Minervois pour nous diriger avec l’ami Nico et sa princesse vers le détroit de Gibraltar. Les premiers mois de l’année s’écouleront là-bas, sur ce grand continent plein de mystères.

Pour l’heure, il est tôt, le soleil se lève à peine, les oiseaux l’invitent de leurs chants pleins de couleurs. Les deux amours dorment encore. Je profite de cet entre-deux mondes pour vous envoyer à tous de tendres pensées.

Nahilo, j’espère que ce partage sera à la hauteur de tes espérances imagées ???

Emilie et Michael, pour éloigner le doute et renforcer la confiance… « Les sentiers de l’utopie »… A lire et à partager…

Bonheur et paix pour tous…

nalouda-8-8408.JPG

nalouda-8-8409.JPG

nalouda-8-8228.JPG


Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
E
<br /> Merci pour ces photos et ces nouvelles.<br /> Lolo nous tient au courant de vos activités, mais c'est toujours bien d'avoir les illustrations.<br /> Nous avons hâte de vous revoir en décembre.<br /> <br /> Nous vous embrassons bien fort.<br /> <br /> Eliott, Emilie et Olivier<br /> <br /> <br />
Répondre
N
<br /> Cool !!!! Je te félicite David ,je ne me lasse pas de regarder grandir MA pte fille au gré de vos voyages . Louise ,Nailo te fais de gros gros bisous .TA Nailo qui t'aime très fort.<br /> <br /> <br />
Répondre