Le temps...

Publié le par nalouda

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Je m’endors sous un ciel étoilé et avant que le temps ne m’emporte jusqu’à l’incertitude du lendemain, je jette un dernier  regard sur le visage de cette enfant endormie. Je souris de l’aimer à ce point, de la voir vivre, de la sentir si proche, de moi, de nous et des choses.

Les mots ne sont rien devant ce mystère insondable que nous nommons vie. Les mots ne sont plus rien devant l’émerveillement de l’enfance. Alors, devant ce néant merveilleux, ce gouffre hospitalier, juste avant de fermer les yeux j’imagine l’horizon…

Liberté… Celle qui nous enlace, que nous enlaçons… Beauté… Celle qui nous entoure, que nous entourons… Et au hasard d’une envie, au gré d’une pensée, se mettre en route. Aller voir cet autre, là, juste là, à quelques rires d’ici. Cet autre nous-mêmes qui, lui aussi, manifestement s’était mis en route. Puis, au croisement des réalités, se dire que le monde est beau, que le vent, le ciel, l’eau, les êtres et les choses ont comme nous une place, aussi éphémère soit-elle, volatiles au milieu de cette farandole de volontés.

Sur le sentier de ce jour nouveau, voir que les hommes brandissent haut et fort l’étendard de leur liberté retrouvée. Personne n’asservit personne car tous savent que la servitude est l ‘hameçon du désespoir. En brisant les chaines qu’il a lui-même attachées, en brisant les chaines que j’ai moi-même attachée, il, je, nous réalisons sans grande peine que le voyage ici-bas est une invitation à créer, à participer au chant de la vie, à plonger corps et âme dans la lecture du livre de Terre, à comprendre que le pain que l’on sanctifie est le fils du grain de blé que l’on tient. L’homme s’en vient puis s’en va. Peut-il laisser le même espoir qu’une fleur qui s’endort ?

Les voies d’accès à cet endroit si étrange perdu au milieu de cet espace intriguant semblent multiples et variées… A moins que… ?

Entendant la respiration douce de l’enfant qui me guide et m’accompagne, je réalise que la peur s’en est allée, que le désir d’être et de faire est trop grand pour ne pas être et ne pas faire. Alors d’utopiste assis, je deviens utopiste en marche. Paisiblement, je me dirige vers cet horizon qui me semble juste, pour elle, pour moi. Je ne suis qu’une pensée perdue au milieu de l’uni-vers, mais je suis.

« Ma » foi est le fruit de ces actes gorgés d’espoir, planter un arbre, partager un morceau de terre, chanter l’amour de l’un, de l’autre, de soi et de tous, vivre des beautés qui nous tendent les bras, goûter à l’humilité, croire et agir… Etre…

Les yeux se ferment…

Louise, nous t’aimons…

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Oh oui! Nous t'aimons...

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